Chaque année, nous avançons nos pendules d’une heure en été et les retardons d’une heure en hiver. Mais le passage à l’heure d’hiver, adopté en France en 1975 pour tenter d’économiser l’énergie suite au choc pétrolier, a-t-il vraiment atteint ses objectifs ?
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et EDF, on estime les économies d’électricité à plus d’1,3 milliard de kw/h, soit entre 0,3 et 0,5% de la consommation française chaque année. À première vue, le passage d’hiver remplit donc une partie de sa fonction : adapter nos heures de réveil, journée et coucher à la luminosité extérieure pour optimiser notre consommation.
Sur le plan de l’énergie calorifique, on note une progression dans les économies, même si ces dernières sont également dues à un meilleur usage d’appareils électriques de chauffage plus performants qu’auparavant.
Les opposants aux changements d’heure soulignent toutefois que l’absence de lumière le matin nous pousse à consommer en énergie (via les lampes, mais aussi le chauffage) au printemps).
Est-ce à dire qu’il faut supprimer l’heure d’hiver ? Rien n’est moins sûr. Le mieux reste d’allier cette économie d’énergie annuelle au passage progressif vers des ampoules à basse consommation.
La solution idéale passerait donc par un équilibre entre une heure adaptée à la luminosité de chaque saison et une consommation responsable passant par des lampes, ampoules basse-consommation, leds, ainsi que par des installations domestiques optimisées et éco-responsables, comme les pompes à chaleur et les installations photovoltaïques.